Le projet

Notre passé récent est remarquablement bien documenté, particulièrement depuis l’invention de la photographie au milieu du XIXe siècle. Nous pouvons l’explorer en images, nous promener dans d’autres temps, d’autres mondes. Nous pouvons nous laisser aller à la rêverie, à la contemplation, aiguiser notre regard et améliorer notre compréhension des sociétés passées, du monde et des hommes.

Les photographies portent le souvenir d’existences humaines singulières. Elles offrent aussi des fenêtres fascinantes sur les événements des sociétés humaines et livrent un témoignage sans égal sur les épisodes passés de notre histoire. Elles sont à la fois des témoins et de remarquables objets d’étude, en elles-mêmes et en ce qu’elles donnent à voir.

L’essor formidable des Internets et les efforts conjugués de centaines d’institutions, publiques et privées, à travers le monde, mettent à la portée de tout citoyen – vivant dans un pays libre et ayant accès au réseau – des millions de photographies numérisées. Ces trésors patrimoniaux en ligne ne cessent de croître, à un rythme vertigineux.

L’œil sensible se propose de partager les découvertes de ses rédacteurs au gré de leur exploration des collections publiques numériques. Dans un esprit de valorisation du contexte historique, des textes documentés et appareillés accompagnent les images sélectionnées.

Outre la partie médiation numérique (le digital curation des anglophones), L’œil sensible a l’ambition de constituer un guide des collections publiques numériques patrimoniales, principalement photographiques et de le mettre à la disposition de ses lecteurs. Par ailleurs, une partie du site sera consacrée à l’histoire des techniques photographiques et à l’histoire de l’art photographique.

L’œil sensible se lit en français, mais il porte son regard sur les collections du monde entier. Il a bien sûr la volonté de mettre en avant le plus possible les belles collections publiques photographiques françaises.

Les futurs développements du site sont en gestation et il tarde à son fondateur de les mettre en place. L’œil sensible est ouvert aux collaborations et aux belles idées, n’hésitez pas à prendre contact !

David Fernandes

 

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