À propos des photographies présentées dans L’œil sensible


Traitement des images et restauration numérique

[Les information ci-dessous ne concernent pas les visuels dits « de presse » liés à l’actualité culturelle, qui sont en général soumis à des conditions d’utilisation strictes]

• Les photographies anciennes présentent souvent des défauts visuels dus à leur vie propre (passage de mains en mains), à la détérioration de leur support, aux conditions de conservation, etc. La numérisation à grande échelle, pour hautement louable qu’elle soit, a son revers, particulièrement lorsqu’il s’agit de la numérisation de négatifs : les images produites sont souvent brutes ou ne subissent qu’un traitement automatisé, tel que le passage en positif. Ces documents manquent ainsi souvent de contraste, les ombres sont cruellement bouchées, les hautes lumières parfois criardes.

• C’est pourquoi les photographies présentées dans L’œil sensible sont en général traitées, dans le but d’en améliorer l’aspect esthétique, de manière discrète et avec précaution. Toutefois cette intervention n’est pas systématique, et elle n’est pas synonyme de restauration. Ainsi, nous pouvons être amenés à :
– corriger les défauts du support de l’image, tels que les taches, traces de doigts, poussières, rayures, aux endroits où la lisibilité de l’image est compromise ou empêchée ;
– optimiser l’exposition et le contraste, opérer parfois une légère accentuation ;
– recadrer pour supprimer des bords non exposés et disgracieux ou pour rétablir un horizon.

• Le tout dans le respect de l’intention photographique : l’œuvre d’un photographe pictorialiste ne sera pas traitée de la même manière qu’un négatif sur verre issu d’une agence de presse d’époque ; elle sera dans ce cas précis à peine touchée. Une épreuve sur papier subira un traitement bien plus léger qu’un négatif sur verre. D’un certain point de vue, le traitement des scans de négatifs peut être vu comme un travail de chambre noire.


Domaine public et droit d’auteur

• La plupart des images présentées sur ce site proviennent des collections publiques numériques accessibles à tout un chacun sur Internet. Toutefois nous utilisons parfois, particulièrement pour les sujets relevant de l’actualité tels que des expositions, des images dites « de presse » qui ne sont pas toujours (voire rarement) dans le domaine public. Ces images sous droit d’auteur sont clairement identifiées à l’aide d’une indication de copyright (©).

• Du côté domaine public, c’est-à-dire du patrimoine culturel propriété de l’ensemble des citoyens, nous ne pouvons que nous réjouir du formidable élan de numérisation de la part d’institutions toujours plus nombreuses, qui font souvent le choix de partager ces trésors sous des licences libres. Les plus connues sont les licences Creative Commons, qui depuis plus de quinze ans offre un éventail de possibilités de partage bien définies. Pour le détail de ces licences, on pourra se reporter à leur site.

L’œil sensible et ses rédacteurs s’efforcent de rechercher et d’indiquer le plus clairement possible le statut de chaque image qu’ils publient sur le site. Cependant, l’apparente simplicité des licences libres ne doit pas faire oublier que les institutions édictent parfois des conditions particulières concernant le partage (mentions obligatoire par exemple) et l’utilisation (personnelle, à visée éducative, commerciale, etc.). Ces conditions particulières ne sont pas précisées sur le site.

• En effet, L’œil sensible et ses rédacteurs n’ont pas vocation à la diffusion d’images du domaine public avec appareillage des conditions particulières associées. Ils ne sauraient être tenus responsables de l’utilisation faite par des tiers des images qu’ils publient sur le site. Nous encourageons la vérification des possibilités de partage et d’utilisation des images issues des collections publiques, qui peuvent varier selon les licences libres choisies et les conditions particulières édictées par les institutions.

 

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